Glossaire des thérapies

L'acupressure est basée sur la philosophie de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). À l'instar de l'acupuncture, elle stimule des points donnés sur les méridiens pour influencer la circulation du qi. Mais contrairement à l'acupuncture, l'acupressure n'utilise pas d'aiguilles; le thérapeute stimule les points d'acupressure du bout des doigts ou du pouce.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le terme d'acupuncture est dérivé des mots latins "acus" (= l'aiguille) et "punctura" (= la piqûre).

Cette méthode de traitement vieille de plus de 5000 ans nous vient de Chine et est un des domaines les plus importants de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). La méthode, qui s'appuie sur les principes philosophiques du taoïsme, la théorie des 5 éléments, les flux énergétiques (méridiens) et les différents points d'acupuncture, consiste à planter des aiguilles afin de corriger les déséquilibres énergétiques. L'implantation d'aiguilles agit sur la circulation du qi (l'énergie vitale). Les méridiens et les points d'acupuncture sont en relation énergétique avec des organes et systèmes organiques donnés; de nombreux points par lesquels il est possible de stimuler la circulation du qi sont répartis sur les méridiens.

L'acupuncture peut supprimer un blocage du qi et l'aider à circuler librement.

Une variante de l'acupuncture classique remplace les aiguilles par une lumière cohérente (laser) et des couleurs (application de couleurs sur les points d'acupuncture).

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le Massage des Points d’Acupuncture est une forme particulière de massage lors de laquelle les points d’acupuncture et les méridiens sont stimulés sur la peau avec des bâtonnets de massage, les mains et/ou un appareil de vibration.

La technique du Massage des Points d’Acupuncture revient au masseur et balnéothérapeute médical allemand Wilhelm Penzel (1917-1985). Dans les années 1950 et 1960, son intérêt pour les méthodes thérapeutiques orientales incita Penzel à développer sa propre méthode de massage. Celle-ci devint connue sous le nom de « Massage des Points d’Acupuncture selon Penzel » (MPA). Dans les années 1980, Klaus Radloff, un proche collaborateur de Penzel, contribua largement au développement du MPA. Il fut, par exemple, le premier à utiliser la zone auriculaire pour l’évaluation des symptômes et développa ainsi le « Contrôle des zones réflexes de l’oreille » (CRO) à partir duquel il développa le « Massage des Points d’Acupuncture d’après Radloff » qui inclut également un « traitement énergético-statique » (TES/MPA, traitement manuel des articulations pour activer le flux du Qi). Actuellement, ces deux méthodes sont surtout répandues en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Ces deux formes de Massage des Points d’Acupuncture sont basées sur les théories et les principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise MTC. La MTC voit l’homme comme une entité qui est intégrée dans la nature et dans le système du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang représentent des forces ou des formes énergétiques opposées mais aussi complémentaires, maintenues en mutation continuelle par leur relation de réciprocité, comme par exemple le jour et la nuit, la terre et le ciel ou le chaud et le froid. L’alternance dynamique du Yin et du Yang engendre l’énergie vitale de la nature, le Qi. Le Qi se trouve à l’origine de toute chose vivante et génère également l’énergie vitale du corps humain. Dans le corps, l’énergie vitale circule dans des canaux énergétiques, appelés méridiens. Lorsque les éléments Yin et Yang du corps se trouvent dans un équilibre dynamique, l’énergie vitale Qi peut circuler librement dans le corps et la personne est en bonne santé. Les maladies surviennent lorsque l’harmonie du système Yin-Yang est déréglée et qu’il en résulte des blocages et des stagnations du Qi.

Sur les méridiens se trouvent de nombreux points d’acupuncture qui permettent d’influencer le flux du Qi. Lors de ces deux formes de massage, une technique de massage spéciale permet de stimuler de façon ciblée les méridiens et les points d’acupuncture pour éliminer les blocages, pour renforcer le flux du Qi ou pour détourner un trop-plein de Qi.

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L'art-thérapie utilise essentiellement les moyens des arts plastiques. En font partie la peinture et le dessin, la sculpture ou également la photographie. Ils permettent au patient, sous accompagnement thérapeutique, d'exprimer des images intérieures et extérieures, de développer sa créativité, de découvrir une liberté d'action nouvelle, d'affiner sa perception par les sens et d'élaborer des solutions nouvelles.

Les débuts de l'art-thérapie sont liés au développement de la médecine anthroposophique. L'image de l'homme qui lui sert de base est celle de ses trois dimensions: esprit, âme et corps (pensé, ressenti, volonté).

L'art-thérapie se distingue des autres formes thérapeutiques par le fait qu'un troisième élément vient s'ajouter à la relation thérapeute - patient: la forme d'expression artistique. Il en résulte entre ses trois pôles thérapeute - patient - forme d'expression (œuvre) une relation triangulaire qui est appelée triade art-thérapeutique dans les ouvrages consacrés à l'art-thérapie. Trois niveaux et leurs rapports réciproques jouent donc un rôle dans la pratique de l'art-thérapie: l'activité artistique sur l'œuvre, la relation entre le thérapeute et le patient ainsi que la contemplation de l'œuvre et son effet.

Durant les dernières années, l'art-thérapie est devenue, dans les concepts de traitement de la médecine clinique, partie intégrante de l'offre psychosociale dans les domaines stationnaire et ambulatoire ainsi que dans la prévention, la médecine aigue (p. ex. maîtrise et gestion de la maladie) et la rééducation. Son domaine d'application va actuellement de la psychiatrie à la neurologie et la gériatrie, en passant par la psychosomatique, l'oncologie, l'hématologie et la pédiatrie (sociale).

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La méthode Tomatis est basée sur les interactions entre l'oreille, le corps, la voix et la psyché. Nos oreilles, contrairement aux yeux, sont toujours ouvertes. Nous entendons toujours. Nous ne percevons néanmoins pas consciemment tout ce que nous entendons. Car nous n'écoutons pas toujours.

L'oreille interne renferme l'organe de l'équilibre, qui a une influence sur chacun des muscles de notre corps et nous aide à nous orienter dans l'espace. Des difficultés dans une plage de fréquences donnée peuvent avoir une influence décisive sur le développement de nos mouvements, sur l'attitude corporelle, le vécu corporel ainsi que les mouvements grossiers et fins.

Le Prof. Alfred Tomatis, oto-rhino-laryngologiste et phoniatre, étudie depuis des décennies les interactions entre l'oreille, le corps, la voix, le langage et la psyché. Ses constatations sont la base de la méthode Tomatis: Chaque expression sonore – que ce soit en paroles, par le chant ou sur un instrument – reflète les habitudes d'analyse et de contrôle de l'oreille. Il a développé un concept thérapeutique qui reproduit les différentes phases du développement de l'écoute. Les principaux outils sont l'oreille électronique, système très différencié d'entraînement de l'oreille, qui est intercalé entre un magnétophone et un casque, et le casque spécial avec écouteurs et un vibreur qui transmet le son aux os et contourne ainsi la membrane du tympan. Les personnes intéressées peuvent subir des tests d'écoute ainsi que d'autres examens, suivis d'un entretien, qui permettent d'évaluer leur manière toute personnelle d'écouter. La méthode Tomatis est efficace en cas de retard dans le développement et de troubles du développement, de difficulté à apprendre, de problèmes scolaires, de troubles de la communication, de problèmes de mémoire et de concentration, de fatigue chronique, de troubles du comportement, d'agressivité et pour améliorer la technique d'élocution.La méthode Tomatis est basée sur les interactions entre l'oreille, le corps, la voix et la psyché. Nos oreilles, contrairement aux yeux, sont toujours ouvertes. Nous entendons toujours. Nous ne percevons néanmoins pas consciemment tout ce que nous entendons. Car nous n'écoutons pas toujours.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La technique Bowtech est une technique holistique pour les muscles et les tissus conjonctifs qui utilise des prises douces sur différentes structures tissulaires telles que les tendons, les ligaments ou les fasciae pour activer la capacité du corps à s’auto-réguler. Les poignées spéciales aident le corps à retrouver son équilibre, stimulent la circulation sanguine et lymphatique, relâchent les tensions et favorisent le bien-être général.

La technique Bowtech remonte à l’Australien Tom Bowen (1916-1982), qui a développé cette technique dans les années 1960. Bowen était un charpentier et un profane en médecine et a acquis des connaissances anatomiques dans des livres et en échange avec des masseurs. Il a développé sa méthode par l’observation et le traitement de collègues et d’athlètes. Il a d’abord commencé par des traitements chez des amis, puis a ouvert son propre cabinet. À cette époque, Tom Bowsen se nommait ostéopathe. Cependant, il n’a jamais été accepté dans l’association d’ostéopathie, car sa méthode différait considérablement de l’ostéopathie classique. Tom Bowen était plutôt considéré comme le créateur d’une nouvelle thérapie. Il n’a transmis ses connaissances qu’à quelques étudiants.

L’un d’entre eux est Oswald Rentsch, qui a fondé la Bowen Therapy Academy of Australia avec sa femme Elaine en 1987 et a travaillé à faire connaître la méthode dans le monde entier. Ils enseignent encore aujourd’hui dans de nombreux pays. Le Bowtech est aujourd’hui pratiqué et enseigné dans plus de 30 pays et il existe 22 académies nationales. Manfred Zainzinger a répandu le Bowtech en Europe, en particulier dans les pays germanophones, et a fondé la Bowen Academy Europe. Il est actif en tant qu’instructeur en Suisse, en Autriche, en Allemagne et dans d’autres pays.

Il existe différents modèles explicatifs du mode d’action de Bowtech. Une approche suppose que Bowtech amène le corps à se réorganiser via sa mémoire cellulaire afin de restaurer son état de base naturel et sain. Les prises précises d’un traitement Bowtech stimulent les récepteurs du système nerveux périphérique, qui transmettent les stimuli sensoriels et aussi la douleur au cerveau. Ces récepteurs sont situés dans le tissu conjonctif, les muscles, les tendons, les ligaments et les fasciae, une enveloppe semblable à du tissu conjonctif qui entoure les os, les muscles et les organes, les reliant et les séparant.

Lorsqu’une blessure se produit dans le corps, les muscles environnants se contractent pour protéger la partie blessée du corps. Si cette affection persiste sur une longue période, les fasciae peuvent devenir collants, ce qui limite la circulation sanguine et la mobilité des tissus affectés. À chaque prise Bowtech, le tissu est irrité avec peu de force, ce qui amène le corps à se réorganiser grâce à sa mémoire cellulaire. Cela entraîne un relâchement des adhérences dans les fasciae. En conséquence, les muscles se détendent et les systèmes lymphatiques et nerveux sont stimulés.

Un autre modèle explicatif est le modèle de résonance. Selon ce modèle, les mouvements de roulement de la prise Bowtech créent un modèle de vibration destiné à amener l’ensemble du corps dans une plage de fréquences saine et à équilibrer le système nerveux autonome. Ce modèle explicatif suggère l’idée que les problèmes de santé dans le corps sont dus à des vibrations inharmonieuses.

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Les cataplasmes et les enveloppements sont une variante de l’hydrothérapie consistant à recouvrir certaines parties du corps. Cataplasmes et enveloppements désignent la même méthode.

L’application thérapeutique de l’eau est riche d’une longue histoire. Pythagore (570 av. J.-C.) aurait introduit en Grèce la pratique des bains froids venue d’Égypte. Les thermes romains utilisaient également les sources naturelles d’eau froide ou chaude. Cet élément culturel se perd toutefois quelque peu après la chute de l’Empire romain. Au Moyen Âge, les bains publics ne servaient pas uniquement à se baigner, mais le baigneur, voire l’exploitant du bain public, y effectuait également un certain nombre de traitements tels que les ventouses, la saignée ou l’extraction de dents. Avec l’apparition de la syphilis au 16ème siècle, l’apogée des bains publics pris fin, car on pensait que l’eau était porteuse de maladies infectieuses. En fait, les mauvaises conditions d’hygiène lors des petites opérations chirurgicales étaient responsables de la propagation des maladies dans les bains publics.

Au XVIIIe siècle, Siegmund Hahn (1664-1742) et surtout son fils Johann Siegmund Hahn (1696-1773) (surnommés les « Wasserhähne », jeu de mots à partir de l’allemand Wasserhahn, robinet) fondèrent l’hydrothérapie moderne. Au XIXe siècle, ces méthodes sont perfectionnées sous l’impulsion du naturaliste Vincenz Priessnitz (1799-1851), inventeur de nombreuses applications encore utilisées aujourd’hui, comme les enveloppements froids, partiels ou complets, du corps entier. C’est un théologien, Sebastian Kneipp (1821-1897), qui prend ensuite le relais. Si Priessnitz a forgé le concept de compresses, c’est à Kneipp que l’on doit les enveloppements.

Les techniques de cette époque sont encore utilisées aujourd’hui dans le cadre de plusieurs professions médicales, par exemple celles de médecin masseur ou de naturopathe, mais aussi par la médecine conventionnelle, pour traiter certaines pathologies.

L’eau possède la capacité de conduire la chaleur et le froid. Une application correcte de l’eau permet de stimuler le métabolisme et d’améliorer la circulation, mais aussi d’agir de manière positive sur la respiration, l’activité cardiaque, la digestion et le système nerveux.

Les cataplasmes et les enveloppements agissent sur la régulation thermique du corps, le système nerveux, la circulation sanguine, le métabolisme, l’activité cutanée et l’élimination des agents pathologiques. Ils sont appliqués de manière locale. Cette méthode consiste d’abord à plonger un tissu dans l’eau, puis à l’essorer fortement ou légèrement, en fonction de l’objectif thérapeutique. Puis, le linge humide est placé sur les parties du corps à traiter. Les enveloppements froids absorbent la chaleur corporelle et soulagent ainsi la fièvre et les inflammations ; les enveloppements chauds stimulent la circulation et le métabolisme et permettent de réchauffer le corps s’il est trop froid.

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La chromopuncture (traitement par des taches de couleur d’après Peter Mandel) est une irradiation indolore de certains points ou de surfaces de la peau par de la lumière colorée.

Depuis toujours, on associe les couleurs avec des sentiments et on leur attribue des significations et des effets particuliers. Dès le début de notre civilisation, les couleurs furent utilisées pour décorer l’espace de vie. Les couleurs étaient également utilisées pour des rituels et des cérémonies et servaient aussi bien pour la protection que comme indication d’agression. Ainsi par exemple, seul l’empereur de Chine était autorisé à porter des vêtements jaunes et dans l’Egypte ancienne, les couleurs étaient utilisées comme remèdes magiques. Dans le cadre de la Théorie des signatures de la médecine traditionnelle européenne et de la médecine populaire, certains effets ont été attribués aux couleurs, par exemple les fruits rouges devraient être hémoatopïétique.

Le physicien Isaac Newton découvrit en 1666 que la lumière solaire était composée des couleurs rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet et depuis, de nombreux scientifiques examinent les effets des différentes longueurs d’onde de la lumière et des couleurs sur l’organisme. Johann Wolfgang von Goethe s’est également occupé de l’effet des couleurs, sa doctrine des couleurs est par exemple reprise dans l’anthroposophie.

En se basant sur les connaissances physiques sur le spectre des couleurs et sur la science des méridiens et des points d’acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise, le naturopathe allemand Peter Mandel (né en 1941) a développé la médecine dite ésogétique. Il s’agit d’un vaste système de procédés diagnostiques et thérapeutiques qui englobe entre autres la chromopuncture. La médecine ésogétique représenterait la synthèse entre l’ésotérique et la biophysique.

La chromopuncture repose sur une combinaison de la science des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise et des connaissances sur l’utilisation de la lumière colorée comme remède. D’après Peter Mandel, les méridiens du corps font également fonction de « canaux de transmission de lumière ». Lorsqu’un point d’acupuncture ou une zone spécifique du corps est irradié avec de la lumière colorée, celle-ci est transmise par les méridiens jusqu’aux organes ou systèmes d’organes concernés. La théorie selon laquelle chaque longueur d’ondes de la lumière colorée est non seulement caractérisée par son niveau énergétique mais contient également des informations qui lui sont propres est un autre élément fondamental de la chromopuncture. Lorsque des informations sont transmises au corps par la lumière colorée choisie, elles provoquent une résonnance dans les cellules corporelles. De cette manière, les oscillations dissonantes des cellules corporelles peuvent être équilibrées et les cellules retrouvent leurs oscillations harmonieuses.

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Le drainage lymphatique manuel est une technique de massage permettant d’éliminer les stases lymphatiques dans les tissus.

La technique du drainage lymphatique manuel remonte au danois Emil Vodder (1896-1986), docteur en philosophie, masseur et physiothérapeute. Au début des années 30, lors de son activité de masseur dans des instituts situés sur la Côte d’Azur, Vodder constata qu’il pouvait soigner des refroidissements chroniques en massant doucement au niveau du cou les ganglions lymphatiques enflés. Partant de ces expériences, il développa la méthode du drainage lymphatique manuel. En 1936, lors de l’exposition mondiale « Santé et Beauté » à Paris, Vodder présenta pour la première fois sa méthode au public. En 1958, il donna son premier cours de drainage lymphatique manuel en Allemagne. Au cours des années suivantes, la méthode s’établit de plus en plus, surtout en Allemagne et en Autriche. Vodder fonda en Allemagne la « Gesellschaft für Manuelle Lymphdrainage nach Dr. Vodder » (Société pour le drainage lymphatique manuel selon le Dr Vodder) et sa propre école à Essen. Les directives générales fixées dans les années 1980 - en collaboration avec la Fondation allemande de thérapie physique - pour la formation en drainage lymphatique manuel, assurent aujourd’hui encore la qualité de la formation dans les écoles allemandes et autrichiennes.

Le drainage lymphatique manuel est aujourd’hui une composante intégrante de la thérapie physique. Il est surtout appliqué par les masseurs et les physiothérapeutes.

Le système des vaisseaux lymphatiques du corps a pour fonction de drainer le liquide tissulaire (la lymphe) pour l’acheminer vers les vaisseaux sanguins. Un dysfonctionnement de ce système de drainage, par exemple suite à des blessures ou après des opérations chirurgicales, peut provoquer la stagnation de liquide dans les espaces intercellulaires et, par conséquent, produire des gonflements (œdèmes). D’où l’intérêt du drainage lymphatique manuel qui est une mesure de décongestion stimulant la motricité des vaisseaux lymphatiques et facilitant la capacité de transport du surplus de liquide tissulaire. De plus, le drainage lymphatique procure un effet fort relaxant et calmant, tout en stimulant le système immunitaire.

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L’électrothérapie est une technique qui s’apparente à la physiothérapie et dans le cadre de laquelle, à l’aide d’appareils électroniques, des courants électriques de diverses fréquences sont conduits à travers le corps ou des parties du corps afin de traiter les maladies.

L’efficacité thérapeutique du courant et des champs électriques est connue depuis longtemps : par exemple, dans l’Antiquité, les anguilles électriques étaient utilisées pour traiter des pathologies telles que la goutte, l’arthrite ou les maux de tête. C’est au milieu du XVIIIe siècle que sont inventées les premières « machines électrostatiques », grâce auxquelles des étincelles électriques pouvait être générées. Dès 1730, les revues scientifiques décrivent régulièrement les expériences et les recherches menées sur l’électricité. En 1744, le médecin et naturaliste allemand Johann Gottlob Krüger (1715-1759) publie un essai sur les applications thérapeutiques de l’électricité. Il s’intéresse alors surtout aux résultats obtenus chez les patients atteints de paralysie. Bien d’autres médecins et naturalistes, comme Luigi Galvani (1737-1798) ou Michael Faraday (1791-1867), étudient de très près les perspectives thérapeutiques du courant électrique et posent progressivement les bases, à travers leurs travaux, de la future électro-médecine. En 1855, Guillaume-Benjamin Duchenne (1806-1875) met au point les électrodes, qui permettent de concentrer le courant électrique dans des zones ciblées du corps. L’électrothérapie moderne a dû attendre, pour voir le jour, le perfectionnement technique des appareils utilisés.

Aujourd’hui, l’électro-médecine est utilisée dans presque tous les domaines cliniques. L’électrothérapie est une branche de l’électro-médecine.

L’électrothérapie utilise des courants de différentes fréquences. La tension est délivrée par un appareil spécifique et transmise au corps par des électrodes qui sont soit plongées dans l’eau, soit directement appliquées sur la peau.

Dans l’organisme, le courant a pour effet de soulager les douleurs et de favoriser la circulation. En fonction du type de traitement, l’électricité peut provoquer soit la détente, soit la contraction des muscles ciblés.

Grâce à leur bonne conductibilité, le flux électrique se diffuse à travers les vaisseaux sanguins et lymphatiques. L’électrothérapie ne permet que difficilement d’atteindre les structures situées plus profondément dans le corps. Parmi les autres bons conducteurs figurent les fluides céphaliques, l’urine, les organes internes et la musculature. Les mauvais conducteurs sont les masses graisseuses, les capsules articulaires, les tendons, les os et certains nerfs. Les parties du corps qui ne conduisent pas l’électricité sont les cheveux, les ongles et la couche cornée de l’épiderme.

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Une mauvaise position du sacrum entraîne une malposition compensatoire de la colonne vertébrale avec déviation latérale, la scoliose. Le tronc, avec la colonne vertébrale qui le maintient droit, la cage thoracique et le bassin, est sous bien des angles le centre de différents processus de l'organisme humain.

Non seulement les articulations de la hanche et des genoux sont soumises à des sollicitations ponctuelles, mais de nombreuses articulations du corps humain effectuent également des mouvements rotatoires et de basculement. Chaque malposition du bassin entraîne inévitablement d'une part des contractures, et d'autre part également des atrophies musculaires dues à l'attitude antalgique du patient. Les malpositions de vertèbres résultant d'une position oblique du bassin signifient toujours une mauvaise alimentation des organes concernés car les rétrécissements observés dans la zone des canaux intervertébraux provoquent des irritations des nerfs spinaux. L'équilibration de la base de la colonne vertébrale a recours dans ce cas, en plus de l'entretien avec le client, à un diagnostic par palpation, examen visuel et fonctionnel, qui accorde une large place au diagnostic par palpation des zones réflexes de l'oreille.

Sachant qu'une mauvaise statique a toujours une influence négative sur la circulation de l'énergie vitale, l'équilibration de la base de la colonne vertébrale s'accompagne toujours d'un massage d'acupuncture. Le traitement est basé d'une part sur les connaissances du massage d'acupuncture classique et d'autre part sur l'expérience recueillie avec les techniques occidentales de massage, d'étirement et de mouvement. Ce concept thérapeutique permet d'éliminer relativement vite, d'une manière douce et agréable, une position oblique du bassin, avec pour effet que le squelette retrouve son aplomb et la circulation d'énergie vitale son équilibre.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Ses débuts proprement dits remontent à un cours de formation pour médecins donné en 1921 par Rudolf Steiner. L'eurythmie thérapeutique est une thérapie du mouvement qui a été développée pour l'organisme malade à partir de l'expression corporelle faite de sons intégrés à des mouvements (eurythmie). Grâce aux perfectionnements continuels qui lui ont été apportés, l'eurythmie thérapeutique est devenue un élément thérapeutique essentiel de la médecine à orientation anthroposophique. Un traitement par eurythmie thérapeutique est utile, en cas de prédisposition à des maladies, en tant que mesure prophylactique ou pour améliorer la constitution du patient - mais ses principales applications sont les affections aiguës et chroniques ou encore la préparation à une intervention chirurgicale et le traitement postopératoire.

Pour un médecin à orientation anthroposophique, les possibilités qu'offre l'eurythmie thérapeutique sont un complément précieux du traitement médicamenteux.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

L’eutonie (du grec « eu » = harmonieux, « tonos » = tension, signifie tension pour le bien-être) Gerda Alexander est un programme de pédagogie du mouvement dont l’objectif est d’équilibrer les tensions corporelles des patients et ainsi de leur faire mieux prendre conscience de leur corps.

Le professeur de rythmique Gerda Alexander (1908-1994), qui avait d’abord étudié la rythmique et la pédagogie du mouvement d’après Jaques Dalcroze, commença à développer sa propre méthode de travail corporel dans les années 1930. Née en Allemagne, elle s’exila au Danemark en 1933. En 1959, lors d’un congrès international, elle présenta pour la première fois sa méthode sous le nom « Eutonie ». Pour Gerda Alexander sa méthode représente un cheminement de l’expérience corporelle du patient qui l’aide à atteindre une meilleure harmonie avec lui-même et son environnement.

La tension musculaire de base est appelée tonus. Le tonus est en relation étroite avec le psychisme de l’homme. Des sentiments tels que la joie ou l’abattement s’expriment immédiatement par une modification de la tension corporelle. D’après Gerda Alexander, au cours de leur vie, la plupart des gens perdent progressivement cette aptitude à des variations souples du tonus. Cette limitation progressive mène à des contractions et à des blocages des muscles qui peuvent, à leur tour, provoquer des postures incorrectes et des problèmes dus aux tensions excessives. La perception attentive et consciente, les effleurements et les mouvements permettent au patient de prendre mieux conscience de son propre corps et de retrouver sa flexibilité naturelle. À la fin, le patient doit atteindre son propre état de « bonne tension » lors duquel le corps, l’esprit et l’âme se trouvent en harmonie et peuvent réagir de façon adéquate aux demandes externes et internes.

© 2020 Eskamed SA

La fasciathérapie (du latin fascia, la bande) est une technique thérapeutique manuelle de massage et de traitement des fascias musculaires et du tissu conjonctif. Les fascias sont de fines membranes de tissu conjonctif qui enveloppent les organes, les os, les muscles et les vaisseaux et les maintiennent connectés ensemble.

La fasciathérapie, méthode dérivée de traitements manuels tels que l’étiopathie et l’ostéopathie, apparaît en France dans les années 1980. Aujourd’hui encore, la fasciathérapie est surtout pratiquée en France, en Belgique et dans la partie francophone de la Suisse. Il existe deux formes différentes de fasciathérapie : la méthode de Danis Bois (MDB) et celle de Christian Carini (fasciapulsologie). Danis Bois a exercé les métiers de physiothérapeute et d’ostéopathe et est aujourd’hui maître de conférences à l’université de Lisbonne. Dans le cadre de sa méthode, le thérapeute intègre aux techniques manuelles une pédagogie du mouvement. La fasciathérapie selon Christian Carini accorde une plus grande importance aux fascias des vaisseaux sanguins et au pouls artériel.

Les troubles physiques ou psychiques et les traumatismes peuvent provoquer une contraction durable des fascias et entraîner ainsi non seulement des problèmes mécaniques, mais également des blocages énergétiques au niveau spirituel et émotionnel. Il n’est pas rare que ce type de blocage se traduise par des douleurs, un mal-être ou un état d’épuisement. Ainsi, de même qu’une inflammation de la gaine synoviale du tendon peut créer des problèmes intestinaux, des tensions au niveau des muscles dorsaux ou des fascias musculaires peuvent provoquer des troubles gastriques. Le fasciathérapeute peut détendre et décrisper les fascias à l’aide de différentes techniques manuelles.

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La formation rythmique d'après Medau considère l'homme dans son ensemble. Son but est d'éveiller et soutenir les forces de développement et de guérison par la respiration, le mouvement, la perception et la musique. Cette méthode a été mise au point en 1929 en Allemagne par H. et S. Medau.

La formation rythmique d'après Medau se guide sur l'organisme sain. La santé est assurée quand l'individu parvient à vivre en harmonie avec les lois rythmo-organiques. Les formes ludiques de mouvement et de traitement, d'expression par les rythmes et sons, d'invitation à la perception et au ressenti aident à appréhender les phénomènes rythmo-organiques et à s'entraîner à un comportement adapté à la situation et guidé par la respiration. Cela peut consister en des mouvements amples et dynamiques, mais aussi calmes et attentifs, en position couchée, assise ou debout.

Cette méthode agit en profondeur sur l'ensemble de l'organisme. L'excès et le manque de tensions sont compensés (eutonie). La circulation sanguine et les fonctions des organes sont stimulées. La sensation du propre corps ainsi que la mobilité intérieure et extérieure sont améliorées. Cela permet de mieux gérer les troubles corporels et psychiques ou de les éliminer.

Les mouvements et le traitement sont toujours adaptés aux possibilités du client et conviennent donc à la fois pour enfants, adolescents et adultes.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le père fondateur de l’homéopathie traditionnelle est le médecin, pharmacien et chimiste Samuel Hahnemann (1755 -1843). Dans sa pratique de la médecine, il était très critique vis-à-vis des méthodes de soins les plus répandues à son époque. Après avoir découvert de nouveaux courants de pensée à travers ses activités de traduction de livres, il a procédé à ses propres expériences et fait la synthèse de ses découvertes pour donner naissance à l’homéopathie traditionnelle. Il a alors consigné les piliers de ce concept dans les chapitres de son «Organon de l’art de guérir», un ouvrage complet. Parmi les principes qu’il a énoncés, les plus importants sont les suivants:

  • Principe de la plus petite dose possible: l’homéopathie agit sur la base de substances médicamenteuses fortement diluées puis secouées (les deux étapes constituant la dynamisation), dans lesquelles le composant actif chimique ne peut généralement plus être observé.
  • Essais des médicaments chez les sujets sains: les substances produites sont testées sur des personnes en bonne santé afin de déduire leurs effets à partir des réactions de ces personnes.
  • Principe de similitude: Similia similibus curentur (que les semblables guérissent les semblables). Ce principe de l’homéopathie est certainement le plus connu. Ainsi, les patients se voient précisément administrer les substances homéopathiques qui, chez un individu sain, provoqueraient les symptômes dont ils souffrent.

L’homéopathie intervient dans le traitement de pathologies aiguës, mais aussi de maladies chroniques. Ses praticiens peuvent puiser à cette fin dans un catalogue de plus de 2000 substances végétales, animales ou minérales, auxquelles s’ajoutent ce qu’on appelle les composés homéopathiques (mélanges de plusieurs substances). De nombreux médicaments homéopathiques, qui sont le fruit des étapes successives de la dynamisation (dilution et succussion), sont disponibles sous la forme de gouttes, de comprimés ou de granules à base de lactose.

À l’instar de nombreux autres courants de la médecine naturelle et complémentaire, l’homéopathie traditionnelle constitue un concept thérapeutique intéressant. En cas d’affections chroniques précisément, ses perspectives de réussite sont relativement bonnes, mais il peut également être opportun de recourir à l’homéopathie en accompagnement de la médecine conventionnelle dans la prise en charge de «maladies destructrices».

L’hydrothérapie désigne l’utilisation de l’eau sous la forme de lavages, de bains, de saunas, de jets ou de compresses.

Ces méthodes thérapeutiques sont ancestrales. Le nom traditionnellement associé à l’hydrothérapie est celui de l’abbé Sebastian Kneipp, qui acquit une grande renommée en tant que «guérisseur par l’eau». L’hydrothérapie agit précisément dans la zone de l’utilisation et ses effets diffèrent en fonction de la méthode employée (eau froide, tiède ou chaude). Elle possède de très nombreux domaines d’application au niveau de la prévention, du traitement et de la réadaptation.

L’hydrothérapie est souvent associée à d’autres techniques de la médecine naturelle (p. ex. applications de Kneipp, phytothérapie, thérapies de l’ordre, irrigation du côlon ou compresses).

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La kinésiologie est une méthode de traitement holistique basée sur l'unité du corps, de l'esprit et de l'âme. Une perturbation de cet équilibre peut entraîner des douleurs, des maladies, une sensation de malaise, des troubles psychosomatiques, etc. Dans un organisme sain, le domaine corporel (muscles, ligaments, tendons, os, articulations, organes et systèmes), la nutrition et la digestion (alimentation, équilibre hormonal, processus biochimiques, élimination) ainsi que le domaine émotionnel et mental (pensée, ressenti et émotions) sont en parfait équilibre. Ces trois domaines sont liés les uns aux autres et tributaires les uns des autres.

L'instrument de travail de la kinésiologie est le test musculaire. Il sert de biofeedback pour déceler le stress chez l'être humain. Le test musculaire fournit des renseignements sur l'intervention à favoriser (activation des différents systèmes par massage, mouvements, exercices, couleurs, émotions, nourriture, etc.). Les interventions agissent sur le système énergétique de l'homme et donc également sur les muscles, la posture et le mouvement. Les forces d'autoguérison sont activées. Les symptômes peuvent disparaître pour laisser place à une sensation de bien-être.

La kinésiologie a pour application tous les types de stress, p. ex. limitations du mouvement, douleurs de tout genre, symptômes psychosomatiques, difficultés d'apprentissage, gestion des accidents de tout genre, modèles de comportement désagréables, préparation à des examens et accompagnement durant des phases de vie difficiles.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le massage classique est considéré comme une des méthodes thérapeutiques les plus anciennes. Ses principaux domaines d'application sont la stimulation de la circulation sanguine locale, l'élimination de la stase veineuse et lymphatique ainsi que la relaxation musculaire. Mais les effets curatifs du massage classique vont plus loin encore et apportent un soulagement dans les domaines suivants: durcissement musculaire et douleurs musculaires, dégénération musculaire rhumatismale, blessures articulaires, maladies rhumatismales, bronchite spastique, maladies dégénératives du système moteur, dysfonctionnements consécutifs à une lésion des nerfs périphériques etc.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le massage des zones réflexes du pied est une forme spécifique dans le domaine de la réflexologie, le traitement se focalisant sur les zones réflexes des pieds.

Les bases modernes du massage des zones réflexes du pied remontent à William Fitzgerald (1872-1942), un oto-rhino-laryngologiste américain. Au début du XXe siècle, il s’intéressa au savoir médical des Indiens dont les méthodes traditionnelles de traitement comptaient également certaines formes de réflexologie. Fitzgerald systématisa, compléta ces anciennes traditions et développa sa propre méthode qu’il présenta en 1915 comme «La thérapie des zones» (Zone Therapy). Dans les années trente, cette méthode fut reprise par la masseuse américaine Eunice Ingham (1889-1974) qui la rendit accessible à un large public de non-initiés.

En Europe, ce procédé – appelé alors «Réflexologie» – n’était tout d’abord connu que comme une méthode simplifiée applicable aux auto-traitements et aux soins de santé. Hanne Marquardt, une masseuse allemande, a appliqué dès 1958 ce procédé dans son cabinet afin de traiter des patients souffrant de différentes maladies et, finalement, elle a fondé son propre centre de formation. Le massage des zones réflexes du pied est aujourd’hui reconnu comme une méthode de traitement spécifique et s’est largement répandu dans toute l’Europe.

Le massage des zones réflexes du pied se base sur la carte des zones corporelles, développée par Fitzgerald, qui divise le corps en dix zones longitudinales et en trois zones horizontales. Chaque zone longitudinale s’étend de la calotte crânienne jusqu’aux pieds, en passant par les doigts. À chaque zone correspondent un certain orteil et un certain doigt. À cela s’ajoutent les trois zones horizontales: la zone transversale supérieure se situant au niveau de la tête et du cou, la zone centrale comprenant la poitrine et le ventre, la zone inférieure comprenant le bas-ventre et le bassin. Sur la base de ses analyses, Fitzgerald conclut qu’en partant de chaque point d’une zone, on pouvait influencer tous les organes et parties du corps également situés dans cette zone.

Eunice Ingham compléta cette théorie par l’idée que chaque zone du corps se reflète dans un endroit précis ou point de réflexe situé sous les plantes des pieds. Par exemple, les zones de réflexe des organes de la tête et du cou se trouvent dans la région des orteils, les organes de la poitrine et du ventre dans la région du métatarse et ceux du bas-ventre et du bassin dans la région du talon. Les côtés extérieurs et intérieurs ainsi que les dos des pieds comportent également des zones réflexes. En principe, les organes de la moitié gauche du corps correspondent au pied gauche et les organes de la moitié droite du corps correspondent au pied droit. Sur la base de ces correspondances, une pression spécifique sur un point réflexe du pied permet de traiter des zones du corps même éloignées. Le même principe peut aussi être appliqué aux mains: lors du massage des zones réflexes des mains, ce sont les correspondances des points réflexes des mains qui sont traitées.

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Le massage du tissu conjonctif est une forme spéciale de massage des zones réflexes qui consiste à stimuler le tissu conjonctif sous-cutané par pression et traction, en glissant lentement du bout des doigts sur la peau, en la faisant rouler ou en la pinçant, dans le but d'exercer par réaction une influence fonctionnelle positive sur les organes internes reliés aux zones du corps massées, appelées zones de Head. Le massage du tissu conjonctif est une forme de traitement qui agit sur les connexions nerveuses reliant les organes internes, les vaisseaux et les nerfs d'une part et les tissus de l'enveloppe corporelle et de l'appareil moteur d'autre part.

Le massage du tissu conjonctif est utilisé en cas de troubles fonctionnels, p. ex. maladies organiques, accolement de tissus ou troubles de la circulation sanguine.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le massage rythmique d’après Ita Wegman est une forme de traitement par le massage qui utilise les techniques thérapeutiques de la médecine anthroposophique. Le terme « rythmique » ne s’applique pas seulement à la cadence imprimée au travail du masseur mais également à l’action ciblée sur le système rythmique du patient (respiration, circulation).

La médecine anthroposophique trouve son origine dans les travaux de Rudolf Steiner, philosophe et homme de sciences autrichien (1861-1925). Avec l’aide de la doctoresse hollandaise Ita Wegman (1876-1943), il associe ses idées et sa vision de l’Homme aux techniques de la médecine conventionnelle d’alors pour créer la médecine anthroposophique en 1920. Dès 1921, les premières cliniques voient le jour à Arlesheim (Bâle-Campagne) et à Stuttgart et mettent en pratique cette approche médicale. Dix ans après, la médecine anthroposophique s’était diffusée dans le monde entier.

Sur la base des résultats obtenus par la médecine anthroposophique, Ita Wegman renouvelle les méthodes du massage suédois classique. Avec l’aide de Margarethe Hauschka, médecin à l’institut clinique-thérapeutique d’Arlesheim, elle invente le massage rythmique. Cette technique peut être considérée comme une extension du massage classique et fait partie, depuis les années 1930, des traitements les plus fréquemment utilisés dans le cadre de la médecine anthroposophique.

Le massage rythmique repose sur la conception anthroposophique de l’être humain.

En anthropologie anthroposophique, l’homme est considéré dans son existence physique, spirituelle et psychique et l’on détermine trois zones du corps : le système sensoriel nerveux dans la région de la tête, le système du métabolisme et des membres de la zone des abdominaux et le système rythmique de la zone thoracique, qui est l’intermédiaire entre les deux. Les processus de thérapie et de diagnose anthroposophiques se basent sur la structure de l’être humain en quatre unités. Les quatre corps naturels de l’être humain s’influencent mutuellement : l’organisation physique, qui désigne les éléments visibles du corps, le corps éthérique, qui représente la somme des forces vitales (croissance, régénération), le corps astral ou de l’âme, qui abrite la vie intérieure et le psychisme (sensations, sentiments, conscience), et le « Moi », ou l’organisation égotique, qui constitue le centre de la personnalité (conscience de soi).

Ces quatre unités sont puissamment interconnectées et ne se séparent qu’après la mort. Leurs interactions déterminent l’état de santé d’une personne. Ainsi, les maladies sont en fait causées par un déséquilibre entre ces quatre éléments. Le traitement doit donc avoir pour objectif de rééquilibrer les éléments constituants de l’être humain et de rétablir leur harmonie.

L’anthroposophie n’envisage pas la maladie comme un dysfonctionnement mais la considère plutôt comme une occasion de faire évoluer la personnalité et de la remodeler. À partir des quatre composantes de l’être, plusieurs types de maladies sont distingués : les scléroses (corps physique), les tumeurs (corps éthérique), les inflammations (corps astral) et les paralysies (organisation du Moi). Toutes les maladies sont considérées comme l’expression du psychisme et de l’esprit. Chaque état clinique doit être traité de manière individuelle puisqu’une pathologie est toujours conditionnée par la situation personnelle de l’individu concerné.

L’objectif du massage rythmique est de stimuler les forces auto-curatives du patient au moyen d’une manipulation empathique, fluide et rythmée. Les processus embourbés dans la passivité peuvent ainsi être réactivés et les déséquilibres sont contrebalancés. En outre, le massage améliore la circulation sanguine et lymphatique et régule la tension dans les tissus musculaires et conjonctifs. Le massage rythmique peut également exercer une influence positive sur les fonctions autonomes comme la respiration, la digestion, le cycle veille-sommeil et l’immunité anti-infectieuse.

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La méthode Trager éduque la perception et le mouvement. La méthode se divise en une partie passive et une partie active. Pendant une bonne heure, le client couché sur une table de massage rembourrée se prête aux manipulations du praticien - étirements, compressions et mouvements ondulatoires doux. Ces impulsions multiples de mouvement invitent à une relaxation profonde. Le corps reçoit en outre des informations nouvelles sur la mobilité, l'espace, la liberté et un tonus équilibré. La partie active – appelée "Mentastics", une contraction de „mental“ et „gymnastics“ (gymnastique) – lui permet d'approfondir, mémoriser et intégrer dans le quotidien ces nouvelles sensations corporelles. Les mouvements Mentastics sont d'une simplicité et d'une efficacité convaincantes; ils permettent au client de renouveler à tout moment, indépendamment du praticien, cette expérience de mobilité et de liberté.

La méthode Trager améliore la mobilité, augmente la vitalité et apporte plus de légèreté au quotidien. Il s'agit d'un processus d'apprentissage par le vécu, mais c'est aussi une mesure préventive efficace en terme de santé. La méthode s'est entre autres avérée très utile en cas de maladies chroniques.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La méthode Feldenkrais a été mise au point et développée par le Dr Moshé Feldenkrais (1904 – 1984), qui était un physicien de renom, ingénieur et chercheur infatigable.

Apprendre par le mouvement est une propriété fondamentale de l'organisme humain. La méthode Feldenkrais a pour but d'explorer et d'améliorer les rapports complexes qui existent entre notre potentiel de mouvement et toutes les autres fonctions humaines. Elle utilise le mouvement en tant qu'instrument pour ce processus d'apprentissage parce que c'est pour l'individu la manière la plus directe et la plus facilement accessible d'obtenir un changement profond et durable les habitudes de mouvements.

Le thérapeute montre, en séance individuelle ou en groupe („Intégration fonctionnelle“ ou „Conscience par le mouvement“), avec des mouvements simples, généralement en position couchée, comment améliorer les principales fonctions telles que s'allonger, s'asseoir, se tenir debout, marcher. La méthode Feldenkrais a des effets positifs sur la coordination des mouvements, l'orientation dans l'espace et de ce fait également sur les processus mentaux. La qualité de vie change à tous les niveaux - corporel, mental et intellectuel - de l'existence.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

L’orthonomie fonctionnelle et intégration (FOI) est une méthode de traitement douce et dynamique utilisée pour traiter les troubles musculo-squelettiques. Le terme orthonomie vient du grec (« orthos » = droit, debout, correct ; et « nomos » = loi) et peut être traduit par « les lois de l’existence en position droite ». Et « fonctionnel » signifie dans ce cas « lié à la performance de l’appareil locomoteur ».

La FOI a été fondée par le physiothérapeute néerlandais Hans de Jong. La méthode a été développée dans son cabinet, où de Jong traitait surtout des patients souffrant de problèmes au niveau de la colonne vertébrale. C’est ainsi qu’il a découvert que de nombreuses personnes présentent des combinaisons systématiques de troubles du mouvement. Au milieu des années 1990, ses observations se sont transformées en une structure concrète d’où est née l’Intégration Fonctionnelle (IF). À partir de 1993, Hans de Jong a enseigné l’IF, au début principalement en Suisse. En 2004, avec Friedhelm Becker, physiothérapeute et ostéopathe, il a fondé l’Institut de formation pour la FOI à Haren, en Allemagne et professionnalisé la méthode de traitement thérapeutique. Entre-temps, il existe des formations en Allemagne, en Autriche, en Pologne, en Suisse et aux Pays-Bas.

La base de la FOI repose sur l’hypothèse que le corps réagit à un problème survenu dans l’appareil locomoteur par un comportement compensatoire. Lorsque le corps n’est plus en mesure de maintenir le système de compensation, des douleurs et des dysfonctionnements apparaissent. L’objectif du traitement en FOI est donc de ramener le corps dans son équilibre individuel.

Les douleurs dans l’appareil locomoteur sont donc généralement le résultat d’un traumatisme physique (p. ex. accidents, chutes, déformations articulaires ou opérations) ou d’un stress psychologique grave (p. ex. décès, maladies graves soudaines, etc.). Les traumatismes peuvent se prolonger pendant de nombreuses années, souvent on ne s’en souvient pas ou on ne voit aucun lien avec la douleur. Un traumatisme de distorsion au pied peut, par exemple, causer des maux de tête ou des étourdissements des années plus tard ou alors une douleur à la hanche (voire de l’arthrose) peut être la conséquence tardive d’une appendicectomie. La compensation est un moyen de faire face au stress. Il en résulte ce que l’on appelle des chaînes de compensation ou chaînes de cause à effet, qui sont réparties sur l’ensemble du corps et suivent généralement des schémas identiques. Dans le traitement en FOI, les facteurs à l’origine des troubles sont donc recherchés et traités de façon ciblée.

La colonne vertébrale et le bassin sont l’axe central de la FOI et donc la première approche pour le rapport d’analyse et la thérapie : les malpositions vertébrales et pelviennes ont des effets sur les articulations adjacentes et vice versa. Les changements statiques des vertèbres sont donc la cause réelle des blocages et des limitations fonctionnelles. Un modèle de pensée tridimensionnelle est utilisé pour illustrer les rapports d’analyse. Avec ce modèle, tous les points d’une structure fonctionnelle peuvent être reliés les uns aux autres. Ceci explique pourquoi les problèmes articulaires du genou peuvent être la cause de maux de tête ou que des douleurs à l’épaule peuvent survenir suite à une entorse au pied.

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Étymologiquement, ostéopathie signifie "maladies des os". Mais les méthodes de l'ostéopathie et de l'étiopathie, développées il y 100 ans environ, se penchent sur bien plus que cela: sur les liens internes qui existent entre les structures mécaniques et les organes (internes) de notre corps. L'ostéopathie analyse les anomalies, mobilise et stimule ces liaisons, et active ainsi les forces naturelles de guérison.

Nous sommes sans douleurs quand le fonctionnement mécanique structurel de notre corps ne présente pas de perturbations. Ce sont précisément ces perturbations qui sont détectées par l'ostéopathie et éliminées par un traitement manuel ciblé. Les interventions manuelles du thérapeute s'adressent aux organes internes (ostéopathie viscérale), au système craniosacral (ostéopathie crânienne) et au système musculaire et articulaire (ostéopathie pariétale).

Les instruments de l'ostéopathie sont les mains. L'ostéopathie atteint son but sans dispositifs onéreux ni médicaments coûteux. Elle est efficace entre autres contre le mal au dos et les problèmes articulaires (aigus et chroniques), les troubles digestifs, la sinusite, les migraines, l'incontinence, les névralgies et les troubles de la concentration (spécialement chez les enfants). L'ostéopathe palpe et traite en douceur et de manière ciblée les anomalies qui peuvent causer des douleurs.

L'ostéopathie est une branche autonome de la médecine qui est reconnue depuis bien longtemps déjà à l'échelon international et a ses propres méthodes diagnostiques. Elle peut également être utilisée de manière ciblée en complément de la médecine classique.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Toute vie est faite d'énergie en mouvement - et il est indispensable pour notre santé et notre bien-être qu'elle circule librement. La thérapie de la polarité s'appuie sur ce savoir pour rétablir, grâce à des interventions ciblées, l'équilibre perturbé et la circulation de l'énergie vitale (également appelée "prana" ou "chi"). Et elle considère que le principe de la polarité est la base même de tous les processus vitaux.

La thérapie de la polarité a été développée il y a plus de 50 ans par le Dr Randolph Stone (1890 – 1981), ostéopathe, chiropracticien et naturopathe. Il s'est penché sa vie durant sur les traditions spirituelles et médicales de l'Extrême-Orient, sur l'ayurveda et la médecine chinoise. Il a associé ces pratiques curatives aux découvertes scientifiques modernes, et c'est de cette synthèse qu'est issue une méthode curative naturelle: la thérapie de la polarité. Le Dr Stone a développé sur la base de ses études très complètes sur le champ énergétique humain toute une série d'applications pratiques permettant de déceler et d'éliminer les perturbations du flux d'énergie. En font notamment partie: thérapie manuelle de la polarité - travail énergétique sur le corps, accompagnement par entretiens thérapeutiques, exercices physiques, régimes dépuratifs et recommandations diététiques.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Les premiers secours émotionnels (PSE) est une méthode axée sur le corps utilisée dans le cadre du soutien des liens d’attachement, de l’intervention en cas de crise et du soutien thérapeutique aux parents, aux nourrissons et aux enfants.

Les PSE remontent au travail de pionnier du médecin, psychanalyste et spécialiste des sciences naturelles Wilhelm Reich (1897–1957), qui a développé les premières idées dès les années 1940 sur la manière d’utiliser sa méthode appelée végétothérapie (psychothérapie corporelle) dans son travail avec des parents, des nourissons et des jeunes enfants très stressés. C’est dans ce contexte qu’il a parlé pour la première fois de «Emotional First Aid». Sa fille Eva Reich, médecin et obstétricienne aux États-Unis, a développé ses travaux et en a fait une composante importante d’une psychothérapie corporelle préventive, qu’elle a appelée «bioénergétique douce».

À la fin des années 1980, le psychologue et psychothérapeute corporel Thomas Harms a étudié avec Eva Reich et a relié ce travail pionnier de psychothérapie corporelle aux nouvelles recherches sur les nourissons, l’attachement et les traumatismes. Harms a développé le concept de «premiers secours emotionnels » pour en faire un modèle de thérapie parent-enfant axé sur les liens d’attachement et les traumatismes.

Les PSE d’aujourd’hui combinent les connaissances de la psychothérapie corporelle moderne avec les découvertes de la neurobiologie, de la psychotraumalogie et de la recherche sur les liens d’attachement.

Les PSE sont enseignés et utilisés principalement en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Italie, au Luxembourg, en Belgique et aux Pays-Bas dans le cadre de la thérapie parent-bébé ambulatoire et clinique et de l’intervention aiguë.

L’idée centrale des PSE est de soutenir, de promouvoir et, si nécessaire, de reconstruire le lien affectif entre les parents et l’enfant. Étant donné qu’un dialogue sensible et affecteux ne peut réussir que sur la base d’un corps détendu, diverses méthodes physiques sont utilisées, comme l’attachement à soi, pour améliorer et promouvoir la capacité des parents et des enfants à entrer en contact et à entrer en relation les uns avec les autres. L’attachement à soi décrit l’état d’une relation intérieure stable avec son propre corps et ses sensations. Selon Harms, c’est la base même de la compétence parentale intuitive.

Le concept PSE axé sur les relations d’attachement suppose que les schémas caractéristiques des sentiments, des pensées et des actions sont ancrés dans les expériences vécues pendant la grossesse, la naissance et la première période de la vie. Ces premières relations d’attachement humain revêtent une importance particulière. Les PSE reposent sur l’hypothèse que l’expérience d’un attachement stable et sécurisant rend possible une activation efficace du nerf de repos ou de la régénération (système nerveux parasympathique). L’activation du plus grand nerf crânien du système nerveux parasympathique (nerf vague) va de pair avec le sentiment de sécurité dans la compréhension des PSE.

À l’inverse, les sentiments de peur et d’insécurité des parents et de l’enfant, l’augmentation de la tension corporelle et musculaire et l’augmentation de l’excitation (hyper excitation) sont les expressions d’une dominance du nerf de la lutte et de la fuite (nerf sympathique). Son activation réduit la disposition des parents à accepter et à créer des liens, ainsi que leur capacité à être sensibles. Il peut en résulter des décalages entre les parents et l’enfant, ce qui peut entraîner des symptômes psychosomatiques chez l’enfant.

Dans le cadre des PSE, les expériences des liens d’attachement avant, pendant et après la naissance sont rendues conscientes et explorées – grâce à diverses formes de travail corporel. La perception du corps permet de déterminer plus précisément la qualité de la capacité de relation et de régulation du patient. Dans le processus thérapeutique, l’observation et l’évaluation attentives de l’expérience corporelle subjective jouent donc un rôle de premier plan.

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Le rebalancing est un travail sur la conscience qui commence par le corps. En effet, le corps est la porte d’entrée vers soi-même. Au travers d’un toucher profond, empreint de bienveillance et d’empathie, le patient commence à percevoir son corps, à s’ouvrir à sa sagesse et à lui faire confiance.

Rebalancing signifie littéralement «rétablissemaent de l’équilibre». Mais qu’est-ce que cela veut dire au juste ? Les tensions peuvent être ressenties au niveau physique, par exemple au travers de maux de rein, ou au niveau mental, par exemple avec des angoisses ou du surmenage. Toutefois, les tensions de ce type ne s’arrêtent pas à une localisation précise, mais agissent sur l’ensemble du corps et influencent la posture intérieure et extérieure. Grâce au rebalancing, le patient prend conscience de ces tensions et peut ainsi s’en débarrasser progressivement. Dans ce sillage, l’intellect parvient petit à petit à lâcher prise, de sorte que l’on parvient à se débarrasser d’anciens schémas de comportement enracinés, qui ont été nécessaires un jour, mais entravent à ce stade l’épanouissement. Une fois ce chemin parcouru, le patient peut faire face à ses ressentis en toute quiétude.

Il devient possible d’accéder à un univers de tranquillité, de s’accepter et d’assumer ses propres responsabilités.

Le rebalancing fait appel à différentes techniques thérapeutiques, notamment le massage du tissu conjonctif profond, l’assouplissement des articulations, le travail de la respiration, l’expression des émotions et la méditation. Le thérapeute accompagne le patient au fil de son parcours individuel et l’aide à améliorer sa relation avec son corps. Car, rappelons-le, le corps est la porte d’entrée vers l’être intérieur.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La réflexothérapie consiste à exercer un toucher spécifique sur différentes zones réflexes du corps. L'objectif du traitement est de stimuler et de renforcer les capacités de régulation et d’auto-guérison du corps.

La réflexothérapie remonte à un médecin américain spécialiste en oto-rhino-laryngologie, William Fitzgerald (1872-1942). Il étudiait au début du 20ème siècle les connaissances médicales des Indiens dont les traitements traditionnels comprenaient également certaines formes de la réflexothérapie. Fitzgerald systématisa et compléta les vieilles traditions et développa sa propre méthode qu'il présenta en 1915 comme « la thérapie des zones ». Cette méthode fut reprise aux États-Unis par la masseuse Eunice Ingham (1889-1974) dans les années 1930. Grâce à son ouvrage intitulé « Ce que les pieds peuvent raconter », elle rendit la méthode populaire et accessible à un large public profane.

En Europe, la méthode dite « réflexologie » n’a alors été tout d’abord connue comme n’étant qu’une méthode simplifiée d'auto-traitement et de soins. Une des élèves d’Eunice Ingham, la masseuse allemande Hanne Marquardt, utilisa la méthode à partir de 1958, dans ses séances de traitement des patients atteints de différentes maladies. Sur la base de ses expériences, elle développa le massage des zones réflexes du pied, jusqu’à en élaborer une forme de thérapie et fonda finalement son propre centre de formation. Doreen Bayly, une autre élève d’Ingham, introduisit la réflexothérapie au début des années 1960 en Angleterre où elle fonda également une école. D'autres pionniers de la réflexothérapie sont Elipio Zamboni qui introduisit la réflexothérapie en Italie, et Martine Faure-Aldersson qui décrit une thérapie globale des zones réflexes dans son livre publié en 2007 à Paris « Réflexologie Thérapie Totale ». Au fur et à mesure de son développement, d'autres principes et approches thérapeutiques ont été intégrés et complètent à ce jour les possibilités thérapeutiques de la réflexothérapie. Des exemples de traitement du pied sont le drainage lymphatique réflexe, la réflexothérapie des nerfs selon Froneberg, la technique métamorphique selon St-John et la réflexothérapie cranio-sacrée selon Faure-Alderson. Les connaissances issues de la thérapie par la couleur ou par la respiration ou celles des méridiens et des chakras ont également été intégrées.

En outre, le traitement peut faire appel à divers autres zones réflexes du corps ne se limitant pas uniquement aux zones réflexes des pieds. Ce concept de thérapie plus vaste a été désigné réflexothérapie.

La réflexothérapie est basée sur l'idée que le corps dans son intégralité se reflète dans des parties distinctes du corps : ainsi par exemple, la surface du pied, peut se diviser en de nombreuses zones représentant chacune un organe ou une région spécifique du corps. Ces zones sont nommées zones réflexes. Il existe un lien étroit entre la zone réflexe et l'organe associé : l’organe souffrant d'un dysfonctionnement ou d’une modification pathologique provoque une irritation de la zone réflexe correspondante qui y répond par une certaine réaction. Cette « réponse » peut se manifester par des douleurs, des sensibilités, des anomalies dans les tissus ou dans les flux d'énergie de cette zone réflexe. La réflexothérapie utilise ces connexions entre les organes internes et les zones de la peau : grâce à des techniques du toucher particulières, les zones réflexes touchées sont traitées de manière à influencer positivement les parties du corps et les fonctions du corps correspondantes et à stimuler les pouvoirs d'auto-guérison du corps.

En ce qui concerne les effets de la réflexothérapie, il existe plusieurs théories. Il est supposé, par exemple, que les zones réflexes sont reliées aux organes via des connexions nerveuses ou des trajets énergétiques ou que la conduction des stimuli s’effectue par le biais de la dénommée matrice extracellulaire.

Il existe différents systèmes de zones réflexes pouvant servir de base au thérapeute des zones réflexes pour le traitement. Il s’agit notamment des systèmes suivants :

  • Les dénommés dermatomes ou zones de Head qui tiennent leur nom du neurologue anglais Sir Henry Head. Les dermatomes sont les zones de la peau innervées par un nerf spinal et reliées à certains organes du corps par des connexions nerveuses.
  • La grille des zones corporelles de William Fitzgerald qui divise le corps en dix zones longitudinales et trois zones horizontales.
  • Eunice Ingham développa l’idée que chaque zone du corps se reflète dans une zone ou un point réflexe de la plante des pieds.
  • Les zones réflexes du dos ou de l’abdomen selon Jochen M. Gleditsch, Johann Abele ou Ann Lett.
  • Les dénommés microsystèmes sur le crâne, par exemple, selon Toshikatsu Yamamoto.
  • Les modèles concernant les points réflexes ou zones de douleurs myofasciales tels que les points sensibles selon Lawrence H. Jones, les points d’irritation segmentaux selon Karl Sell ou les points réflexes neurolymphatiques selon Frank Chapman.
  • D’autres systèmes des zones réflexes se servent des mains, des oreilles ou du visage.

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La biochimiste Ida Rolf a constaté l'importance décisive de la pesanteur pour la structure de l'être humain. Partant de là, elle a développé une méthode („intégration structurelle“, également appelée „rolfing“ de nos jours) pour harmoniser la structure du corps avec les exigences de la pesanteur.

Le rolfing est un travail manuel effectué en profondeur sur le tissu conjonctif, qui consiste en une initiation tant au mouvement qu'à l'autoperception. Le thérapeute modèle le corps en rendant leur mobilité aux fascias par des pressions soigneusement dosées, de façon à ce que toutes les forces impliquées puissent remettre le corps en équilibre. Les mauvaises postures corporelles et les contractures ainsi que le stress et les douleurs disparaissent peu à peu. Le client se sent mieux et plus vivant à la longue. Mieux connaître son corps dans ses couches profondes peut l'aider à aborder la psyché à un autre niveau.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le shiatsu est une forme de traitement qui se pratique avec la paume des mains et le pouce et ne nécessite aucun autre instrument. Pendant les manipulations, le patient habillé est allongé sur une couchette confortable. Le shiatsu harmonise l'énergie vitale dans le système de méridiens.

Les signes précurseurs d'un changement pouvant avoir des effets nocifs sur la santé, une sensation de malaise, que quelque chose ne va pas, seraient autant de raisons d'agir. Cette phase peut durer des années et se manifester par des symptômes changeants. Ces symptômes peuvent p. ex. être: constipation, diarrhées, insomnies ou sommeil entrecoupé, transpiration abondante, chute de cheveux prématurée, maux de tête, fatigue, frilosité, contractures, mains et pieds froids, mais aussi sentiment de solitude, manque d'entrain, chagrin et soucis permanents, excès d'activité, etc.

Mais le shiatsu a également un domaine d'application encore plus vaste: douleurs aiguës et chroniques, tensions de tout genre, problèmes de dos, d'épaules et de nuque, troubles du système neurovégétatif, stress, nervosité et troubles du sommeil, maladies des voies respiratoires et du système digestif, troubles du cycle menstruel, foulures et contusions, suites d'un accident ou d'une intervention chirurgicale, problèmes résultant de mauvaises postures et également symptômes psychiques. Le shiatsu est également très apprécié pendant la grossesse.

Le shiatsu nécessite une communication intense empreinte d'une grande confiance, sans paroles, qui fait du traitement un art consommé.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le terme de sophrologie vient du grec et signifie "science de la conscience et des valeurs de l'existence". Son fondateur est le Prof. Alfonso Caycedo, neurologue et psychiatre colombien.

La sophrologie est un entraînement dynamique à la relaxation dans le but d'améliorer le bien-être général, l'équilibre intérieur, la perception corporelle, la faculté de concentration, la faculté de concevoir des images positives et le sentiment de sa propre valeur. Elle vise à harmoniser le corps et l'esprit. La sophrologie réunit des influences orientales et occidentales (p. ex. yoga, zen bouddhiste, bouddhisme tibétain, training autogène). La respiration consciente par le ventre est un élément important des exercices de sophrologie. La sophronisation de base consiste en une relaxation progressive du corps, de l'esprit et de la respiration et en une stimulation de la circulation sanguine par des exercices corporels et respiratoires dynamisants. La phase de repos permet de percevoir les changements et d'approfondir la relaxation. Elle est suivie d'une vision positive du futur et de techniques de méditation.

Dans le domaine médical, la sophrologie est utilisée en tant que prophylaxie et thérapie. Elle est efficace pour la gestion du stress, en cas de maux de tête, de mal au dos ou autres douleurs, contre l'asthme, les troubles du sommeil et les angoisses, les dépressions réactionnelles et comme thérapie complémentaire pour le cancer et le sida. Son domaine d'application regroupe également la préparation à la grossesse et à l'accouchement, la préparation à des interventions chirurgicales, des examens et des épreuves sportives.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La Spiraldynamik est un concept de mouvement et de thérapie novateur, qui trouve son fondement dans l’anatomie. C’est en quelque sorte un mode d’emploi de son propre corps. L’un de ses atouts avérés réside dans la possibilité pour les patients d’en faire eux-mêmes un usage concret et polyvalent. Élaboré par un groupe d’experts de multiples disciplines, comme la médecine, la physiothérapie, le sport, la danse et le yoga, ce concept jette un pont entre l’anatomie, le mouvement et l’application pratique de l’ensemble à des fins thérapeutiques. Il met à profit les forces élémentaires présentes dans la nature, par exemple le principe de la spirale dans l’articulation du genou, dans le pied ou dans la colonne vertébrale.

Mais comme un exemple vaut mieux qu’un long discours, imaginons que vous consultiez votre médecin pour une douleur au genou. L’IRM rend son verdict: déchirure du ménisque. Le diagnostic est limpide. La Spiraldynamik, quant à elle, va plus loin: le problème est défini, il s’agit d’une déchirure du ménisque, mais ses causes ne sont pas déterminées. Quelles sont les sollicitations inappropriées chroniques? Quel rôle ont joué les pieds plats étalés? Pourquoi le genou droit est-il affecté et pas le gauche? Pourquoi le ménisque intérieur et pas l’extérieur? Autant de questions que nous étudions une à une pour trouver des réponses. Nous vous montrons ce que vous pouvez faire et changer concrètement, dans la mesure du possible, sans médicaments, sans injections et sans opération.

Au cours des cinq dernières années, 10 000 personnes ont suivi un cours sur la Spiraldynamik. Plus de 1000 thérapeutes du mouvement, pédagogues et médecins actifs dans les régions germanophones d’Europe ont mené à bien la formation de base. La Spiraldynamik occupe une position particulière dans le domaine de la «santé par la qualité du mouvement»: c’est une méthode alternative, mais non moins scientifique. La collaboration avec plusieurs universités, associations professionnelles, institutions et particuliers en atteste. L’Institut médico-thérapeutique de Spiraldynamik est installé à la Clinique privée Bethanien, à Zurich, et dirigé par le docteur Christian Larsen, qui a participé à la création de la Spiraldynamik. Ses principales activités sont le diagnostic fonctionnel, l’orthopédie non chirurgicale, la réadaptation neurologique ambulatoire et l’analyse de risque individuelle du système locomoteur pour les danseurs, les athlètes, les musiciens et toutes les autres personnes intéressées.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La technique Alexander est une thérapie corporelle et du mouvement globale, qui a pour but d'améliorer ou d'éliminer les habitudes de mouvements dysfonctionnelles.

L'usage que nous faisons de notre corps a une influence décisive sur la qualité de toutes nos fonctions. Cette constatation est la base même de la technique Alexander. La méthode montre comment redécouvrir notre coordination naturelle innée, en prenant conscience de nos mouvements et comportements nocifs, généralement inconscients, et les éviter peu à peu. Les situations et activités de la vie quotidienne telles que s'asseoir, marcher, parler ou manipuler un outil y occupent une place centrale.

La technique Alexander convient pour les personnes de tout âge. C'est une méthode qui permet d'assumer une plus large part de responsabilité pour son propre bien-être. Elle est également bénéfique pour les personnes stressées, qui souffrent de tensions musculaires et de douleurs (p. ex. maux de tête, douleurs de la nuque, douleurs dorsales et douleurs articulaires) ou souhaitent faciliter le processus de rééducation après une maladie ou un accident (p. ex. hernie discale, traumatisme craniocervical).

L'acteur Frederick Matthias Alexander (né en 1869 en Australie / décédé en 1955 à Londres) est considéré comme le pionnier des méthodes globales. Ses découvertes ont été confirmées par les résultats des recherches récentes en neurophysiologie, anatomie et médecine.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La psychologie biodynamique a été mise au point par la psychologue norvégienne Gerda Boyesen et part du principe que le corps, l'âme et l'esprit sont des niveaux interactifs de l'être humain en tant que tout. Dans la pratique, la psychologie biodynamique mise à la fois sur les niveaux psychique et corporel. L'objectif est de rétablir et maintenir l'harmonie par le dialogue entre le corps et la psyché.

La découverte certainement la plus connue de Gerda Boyesen est l'importance du péristaltisme. Elle a découvert que le système digestif sert à digérer non seulement notre alimentation, mais également le stress émotionnel, raison pour laquelle elle parle de psychopéristaltisme: les tensions émotionnelles ne se déchargent pas obligatoirement uniquement sous forme d'émotions, mais peuvent également être digérées au plein sens du terme et excrétées. C'est pourquoi, pendant le massage biodynamique, le thérapeute écoute à l'aide d'un stéthoscope posé sur le ventre du patient les bruits intestinaux, qui le renseignent sur le fonctionnement du corps et permettent ainsi un traitement ciblé.

Le massage biodynamique a une action harmonisante et fortifiante durant le processus de prise de conscience de soi. C'est une thérapie corporelle douce, que l'on appelle fréquemment aussi la méthode yin des thérapies corporelles. (yin = doux, féminin). Elle s'appuie sur l'intuition et le principe de plaisir, indispensables à la transformation selon Gerda Boyesen.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La thérapie Boeger est une méthode de traitement structurée qui permet, grâce à des manipulations spéciales (technique du « lift »), d'éliminer les adhérences dans les tissus fasciaux dues aux cicatrices. Ces manipulations ont pour objectif de favoriser la mobilité du corps, de lutter contre les mauvaises postures et de réduire les douleurs.

Le concept de thérapie Boeger a été développé par le physiothérapeute et ostéopathe allemand David Boeger. Alors qu'il était encore étudiant, David Boeger s'est rendu compte que les cicatrices et les adhérences constituaient un problème de santé à multiples facettes qui pouvait avoir des répercussions sur l'ensemble de la statique corporelle et sur le fonctionnement des organes. Il a développé le concept Boeger sur la base de ses connaissances empiriques.

L'Académie suisse pour la thérapie Boeger, qu’il a créée en 2004 avec son épouse Ina Boeger, enseigne ce concept de thérapie des cicatrices à des professionnels de la médecine et de la thérapie. Entre-temps, la thérapie Boeger est enseignée et pratiquée dans d'autres écoles de santé spécialisées en Suisse, en Allemagne et en Autriche.

Selon Boeger, toute adhérence due à une inflammation est une cicatrice. Elle bloque le flux veineux du système cardio-vasculaire à l'intérieur des fascias (tissus conjonctifs) et la pression tissulaire qui en résulte peut être perçue comme une douleur. Le corps réagit par des restrictions de mouvement, des mauvaises postures, une tension musculaire non physiologique et une usure précoce. L'objectif de la thérapie Boeger est donc de défaire les adhérences dues aux cicatrices dans les fascias et de réduire ainsi la pression dans les tissus pour favoriser la mobilité et lutter contre les douleurs.

Pour illustrer les effets des cicatrices sur l'ensemble du système, on peut se référer au modèle de tenségrité de l'ingénieur américain R. Buckminster Fuller (1895-1983). Ce modèle se compose d'éléments de construction solides (le squelette) qui sont reliés entre eux par des fibres élastiques (le tissu conjonctif) sans se toucher.

Lorsqu'une force extérieure (la cicatrice) s'exerce sur le modèle, les éléments élastiques cèdent. Dès que cette force diminue, les tractions élastiques font en sorte que le modèle retrouve sa forme initiale. Les fixations par le tissu cicatriciel donnent des tractions asymétriques qui ont un effet négatif sur la statique du corps. Pour que les forces de rappel soient efficaces, les adhérences doivent être éliminées.

La thérapie de Boeger permet de diagnostiquer systématiquement les adhérences des structures fasciales et de les débloquer à l'aide de la technique spéciale de « lifting ». Cette impulsion ponctuelle est limitée à quelques centimètres cubes de tissu et a donc un effet décollant sur la cicatrice.

© 2022 Eskamed SA

La thérapie craniosacrale est une méthode corporelle qui, tout en étant très douce, agit en profondeur et est à l'écoute des mouvements intérieurs du pouls et du fluide cérébro-spinal. Ce fluide, également appelé liquide céphalo-rachidien, circule à l'intérieur d'un système de membranes qui vont du crâne (cranium) au sacrum en passant par la colonne vertébrale.

Le rythme craniosacral du corps humain fournit des informations importantes sur son état de santé. Le but de la thérapie, qui consiste en touchers légers, est de rétablir le rythme craniosacral régulier de l'organisme en bonne santé. Les processus de guérison propres aux mécanismes d'autorégulation de l'organisme peuvent ainsi être activés. La thérapie craniosacrale donne de bons résultats non seulement dans le traitement des troubles consécutifs à des accidents ou des blessures, mais également en cas de maux de tête et de mal au dos, de dysfonctions de la dentition et des mâchoires ainsi que pour tous les symptômes liés au système nerveux central. Les succès obtenus chez les enfants et les nourrissons, qui réagissent plus ouvertement aux touchers, sont impressionnants.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La biorésonance est une méthode de régulation biophysique qui utilise les ondes et les informations qu'elles fournissent. Les informations utilisées proviennent d'une part des champs électromagnétiques émis par le corps du patient (signaux corporels propres), mais elle utilise également des signaux thérapeutiques complémentaires (ondes de couleurs, pierres précieuses, sons, médicaments, etc.).

Ces signaux sont adaptés aux besoins de l'organisme du patient en tenant compte du diagnostic individuel précis. Cela est nécessaire pour que les impulsions ultrafines puissent avoir par résonance un effet puissant sur l'organisme. Les mécanismes de régulation bloqués se remettent à fonctionner parce que le corps identifie les signaux thérapeutiques comme étant son "propre langage" et peut donc utiliser ces informations.

Les fondateurs de cette méthode sont le médecin Dr med. Franz Morell et l'ingénieur électricien Erich Rasche. La méthode a été développée et perfectionnée par différents médecins et thérapeutes durant les 25 dernières années. Elle convient - du moins en tant que thérapie complémentaire - pour toutes les maladies avec lesquelles les mécanismes de régulation corporels ne fonctionnent plus correctement.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La thérapie de développement et de l’apprentissage selon PäPKi est une méthode thérapeutique neurophysiologique pour les enfants qui souffrent de troubles de développement fonctionnels délimités et pour leurs parents.

PäPKi est l’abréviation de Pädagogische Praxis für Kindesentwicklung (Pratique pédagogique pour le développement de l’enfant). La thérapie de développement et de l’apprentissage selon PäPKi a été développée à la fin des années 1990 en Allemagne par la pédagogue et psychomotricienne Dr Wibke Bein-Wierzbinski. Elle constate que le nombre d’enfants avec des troubles de développement circonscrits croît significativement au cours des années 1980. Elle se fixe alors comme objectif d’apporter un soutien ciblé au développement et à la maturation de ces enfants. La fondatrice de la thérapie PäPki s’est inspirée de nombre d’autres thérapies neuropsychologiques et de kinésithérapies sensorielles comme Bobath, Vojta ou la psychomotricité et la thérapie de l’intégration sensorielle selon Ayres.

La thérapie de développement et de l’apprentissage selon PäPKi est enseignée en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Deux cursus de formation sont proposés. Le premier est axé sur le traitement de nourrissons et d’enfants en bas âge, alors que le second s’adresse aux enfants d’âge préscolaire et aux écoliers du cycle primaire.

Le nom « Entwicklungs- und Lerntherapie nach PäPKi » (thérapie de développement et de l’apprentissage selon PäPKi) est une marque protégée. Les formateurs et les thérapeutes qui désirent utiliser cette désignation à titre de marque sont eux-mêmes responsables d’obtenir l’accord préalable de la part du titulaire de la marque. L’enregistrement au RME ne confère aucun droit à ce sujet.

Les troubles de développement fonctionnels peuvent se manifester comme des troubles circonscrits du langage, du développement et de l’apprentissage. Dans ce contexte, « circonscrit » se comprend comme limité voire, délimité (et donc pouvant être circonscrit). Contrairement aux troubles envahissants du développement, il s’agit ici de légers retards dans des domaines de fonctionnalités limités. Ces troubles trouvent, sans exception, leur origine dans la petite enfance ou l’enfance et progressent de manière continue. Il s’agit plus précisément de limitations ou de retards de développement de fonctions étroitement liées à la maturation biologique du système nerveux central. Ce sont, le plus souvent, des problèmes de coordination motrice, des problèmes de langage ou de déficiences visuo-spatiales. Ces difficultés disparaissent souvent avec l’âge mais de petites séquelles peuvent encore être observées chez des adultes.

Plusieurs approches thérapeutiques de troubles de développement circonscrits visent uniquement les symptômes. Mais comme les anomalies traitées ici ne sont pas dues à un manque de formation, la répétition des exercices ne peut pas venir à bout des déficiences. Les enfants qui sont soignés de la sorte risquent de développer d’autres stratégies de compensation et de nouveaux troubles de comportement. Au lieu de travailler sur les points faibles, la thérapie de développement et de l’apprentissage selon PäPKi permet de rattraper les phases de développement manquées.

Cette méthode se sert du développement naturel de la motricité voire, du processus neuromoteur de redressement. À l’aide de l’intégration sensorielle (perception et traitement centralisés des stimuli), l’enfant devient capable de vaincre les forces de gravité et de se redresser de la position couchée. La thérapie PäPKi apporte un soutien ciblé au système neuronal et au développement neuromoteur.

La thérapie par le mouvement permet de réduire les retards de développement et produit des convergences (concentrations des influx neuronaux) dans le tronc cérébral qui sont bénéfiques pour la coordination de la motricité globale et qui améliorent également la motricité fine et la coordination visuelle et articulaire.

L’amélioration de la perception de leur propre corps développe les compétences personnelles, les compétences sociales et les aptitudes d’apprentissage des enfants en phase de croissance. La thérapie PäPKi peut atténuer un grand nombre de troubles du comportement.

© 2019 Eskamed SA

La thérapie originale des fleurs de Bach est basée sur la découverte du médecin et philosophe anglais Dr Edward Bach (1886 – 1936) et a été développée systématiquement durant les 25 dernières années par Mechthild Scheffer.

Cette thérapie part du principe que chaque maladie corporelle a son origine dans un déséquilibre émotionnel, qui est dû à des malentendus d'ordre mental et se manifeste par des modèles de comportement disharmonieux, tels que sentiments de culpabilité non fondés, volonté exagérée de s'imposer, manque de détermination. Le Dr Edward Bach étudia et répertoria „38 états d'âme disharmonieux de la nature humaine“ qui se manifestent fondamentalement dans la conscience collective. Ces „modèles de comportement émotionnel négatif“ peuvent déclencher des maladies corporelles et mentales ou faire obstacle à la guérison de maladies existantes.

On distingue par principe trois domaines d'application:

  • Préservation de la santé mentale: souhait de développement de la conscience, raffermissement du caractère, harmonisation des modèles de comportement émotionnel disharmonieux, p. ex. jalousie, anxiété, résignation
  • Traitement aigu des situations de stress psychique et crises existentielles: conflits relationnels, problèmes éducatifs et scolaires, perte d'emploi, crise de la quarantaine
  • Traitement complémentaire de maladies aiguës et chroniques. Particulièrement efficace en cas de troubles multifactoriels, p. ex. troubles du sommeil, névrodermite, psoriasis, ainsi qu'en cas de troubles du développement chez l'enfant, pour les examens prénataux, le suivi psychologique après les petites et grosses interventions chirurgicales, p. ex. en cas de cancer, d'infarctus du myocarde.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La chromothérapie repose sur l'idée que chaque couleur a une propriété déterminée qui influe à la fois sur l'âme et le corps.

Il existe différentes formes de chromothérapie, et les couleurs sont utilisées de différentes manières selon la variante choisie. La thérapie peut avoir recours à des bandes de couleur, des massages avec des huiles colorées, des aliments d'une couleur donnée, mais aussi une irradiation de la peau par de la lumière colorée (chromopuncture).

La chromopuncture est une méthode thérapeutique très efficace et éprouvée qui fait pénétrer dans le corps, par des points précis ou des zones données de la peau, des couleurs spéciales et différents tons de gris. L'énergie de ces ondes permet, par l'intermédiaire du système de conduction de la lumière de l'organisme, une régulation équilibrante des informations là où réside la cause d'un trouble.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

La Thérapie Dorn est une méthode douce et manuelle utilisée pour corriger les blocages vertébraux et articulaires. « Doux » signifie dans ce cas qu'on n'utilise pas de longs leviers et aucune technique d'impulsion, mais surtout la pression constante des mains.

La Thérapie Dorn remonte à Dieter Dorn qui a développé la méthode en 1975. Le déclencheur était un lumbago, dont souffrait le fermier et propriétaire de la scierie de Lautrach dans l'Allgäu bavarois. Il a donc rendu visite à un vieil agriculteur du village voisin, qui l'a soulagé de sa douleur par un traitement simple et manuel. Dorn a ensuite appris ces techniques et les a d'abord appliquées à son cercle de connaissances.

Il a obtenu ses premiers succès avec les maux de tête chroniques de sa femme, puis ses voisins, collègues et clients ont commencé à se tourner vers lui avec des problèmes vertébraux et articulaires. Au milieu des années 1980, l'orthopédiste et chirurgien Thomas Hansen a pris connaissance de Dieter Dorn et l'a encouragé à organiser des séminaires pour permettre à d'autres personnes de pratiquer sa méthode. C’est de cette façon que la Thérapie Dorn s’est répandue. Elle est principalement utilisée dans les pays germanophones et également très populaire en Suisse.

Le but de la Thérapie Dorn est de redresser le corps de bas en haut. Comme la statique de l'être humain s'accumule à partir des pieds comme base sur les jambes, le bassin et la colonne vertébrale jusqu'à la tête, cet ordre de traitement est suivi. Cette soi-disant « séquence constructive » du traitement est élémentaire. Une Thérapie Dorn complète comprend toutes les articulations du corps.

D'une part, le thérapeute doit corriger les différences de longueur des jambes. D'autre part, il doit ramener les vertèbres qui ne sont pas dans leur position normale à la position correcte sans pression mécanique massive. La Thérapie Dorn est basée sur l'hypothèse que même les vertèbres légèrement tordues entraînent des douleurs chroniques, en particulier dans le dos et les fesses.

Le thérapeute ne travaille qu'avec ses mains, il n'utilise aucun médicament ou équipement auxiliaire. Il remet souvent les vertèbres bloquées dans la bonne position avec la pression du pouce. Le patient doit aider avec certains mouvements. Sa coopération joue de toute façon un rôle important dans la Thérapie Dorn. La thérapie comprend également des exercices d'auto-assistance, que le patient doit effectuer quotidiennement à la maison pendant une certaine période de temps.

© 2018 Eskamed SA

La thérapie Lomilomi est une thérapie corporelle originaire d’Hawaï, qui traite non seulement les muscles, les fascias et les articulations, mais aussi le squelette et les organes internes. « Lomi » signifie pétrir, presser, caresser. Le doublement du nom renforce cette signification.

Le Lomilomi faisait partie de la médecine traditionnelle d’Hawaï et était pratiqué par des spécialistes locaux. Le massage Lomilomi était utilisé parallèlement à la phytothérapie dans le traitement des maladies. Il constituait un élément important de la vie quotidienne et était également proposé dans d’autres contextes, par exemple comme expression de l’hospitalité ou comme massage relaxant au sein de la famille. Pendant la christianisation de la population hawaïenne, le traitement de guérison traditionnel a été interdit et poussé dans l’illégalité, ce qui n’a pris fin qu’en 2001 avec une réglementation légale généralement acceptée.

Aujourd’hui, le massage Lomilomi est à nouveau un élément central du système médical à Hawaï et se répand dans le monde entier. On retrouve dans la thérapie Lomilomi des éléments de phytothérapie, d’ostéopathie, de chiropractie et de méditation. En même temps, le Lomilomi est étroitement lié aux cérémonies et aux rituels de la culture locale, comme la danse traditionnelle hawaïenne (hula), l’attitude envers la vie (Ho’oponopono = apporter l’équilibre) et l’art martial hawaïen (Lua).

Selon la vision hawaïenne de la santé et de la maladie, le corps humain, l’esprit et la conscience forment une unité fondamentalement capable d’autorégulation (homéostasie). À Hawaï, les os sont considérés comme le siège de la force, du savoir et de l’expérience, ce qui inclut également les traumatismes ou les blessures physiques. Une attention particulière est accordée à l’abdomen, car c’est là que se trouve le système nerveux entérique – également appelé cerveau abdominal – qui est important pour le bien-être et le système immunitaire.

Une mobilité limitée et une gêne tant physique que mentale peuvent être causées par des tensions de nature et d’origine diverses. La tension complique également le travail du système sanguin, nerveux et lymphatique, ce qui peut entraîner une détérioration de l’état général. La thérapie Lomilomi vise à libérer ces tensions et blocages sur le plan physique et mental, à remettre le corps en mouvement et à rétablir l’harmonie du corps, de l’esprit et de l’âme.

Avec le relâchement des tensions, la circulation lymphatique, artérielle et veineuse du corps entier est stimulée, le système immunitaire est soutenu et stabilisé. Les fonctions respiratoires, digestives et excrétrices sont améliorées et les composantes sensorielles et motrices du système nerveux sont stimulées. La manipulation abdominale typique de la thérapie Lomilomi a un effet direct sur les organes internes. Le système nerveux parasympathique (nerf du repos ou de la récupération) est activé et, avec lui, le métabolisme, la récupération et la constitution des réserves de l’organisme.

© 2022 Eskamed SA

La thérapie myofonctionnelle (TMF) (du grec mys = muscle) est une méthode thérapeutique, utilisée surtout pendant l’enfance, qui permet de corriger un dysfonctionnement de la musculature maxillaire et faciale et d’éliminer de mauvaises habitudes de déglutition.

Il fut constaté, dès le début du XXe siècle, que le dysfonctionnement des muscles faciaux pouvait avoir des répercussions négatives sur l’expression verbale et la morphologie de la dentition. Cette constatation motiva le développement de différents exercices destinés aux muscles du visage. Dans les années 1960, Walter J. Straub présenta un premier système myofonctionnel pour le traitement des erreurs de prononciation. Suite à cela, de nombreux autres systèmes TMF furent développés aux Etats-Unis. Aujourd’hui, le concept thérapeutique myofonctionnel le plus répandu en Europe est dû à l’orthophoniste Daniel Garliner qui, dans les années 1970, publia de nombreux articles scientifiques sur la thérapie myofonctionnelle et présenta des cours (entre autres, en Allemagne) sur ce sujet. Maintenant, son système didactique et pratique est enseigné et développé dans différentes écoles à travers toute l’Europe.

La thérapie myofonctionnelle est utilisée pour le traitement des désordres myofonctionnels. Il s’agit de troubles des mouvements et de la tension de base des muscles internes et externes de la bouche. Normalement, les forces de la langue et des autres muscles de la bouche s’équilibrent et permettent, grâce à une coopération harmonieuse, une déglutition sans problèmes. Lorsque l’on se trouve en présence de troubles myofonctionnels, la déglutition est gênée : pendant la déglutition, au lieu de se presser contre le palais, la langue est pressée contre ou entre les incisives et les molaires. De ce fait, elle ne peut plus transporter une quantité suffisante de nourriture, de boisson ou de salive et la musculature buccale avoisinante doit reprendre une partie de ces fonctions.

Une mauvaise déglutition de ce type peut avoir des conséquences considérables pour la musculature buccale et pour les dents. Une mauvaise position de la langue au repos, des troubles de la prononciation, une respiration permanente par la bouche et donc une propension à développer des infections des voies respiratoires, une mauvaise position des dents, des déformations des os maxillaires et des troubles de l’articulation temporo-maxillaire sont les effets les plus fréquents des désordres myofonctionnels. Ils peuvent également entraîner des lésions de la musculature faciale et des problèmes de tonicité et de posture de tout le corps.

Les troubles myofonctionnels peuvent avoir différentes origines : nourrir le bébé au biberon au lieu de l’allaiter au sein, le fait de continuellement sucer son pouce ou de se ronger les ongles, les difficultés de respirer par le nez à cause d’allergies, une dystrophie des amygdales ou des polypes, ainsi que des anomalies de l’ossature faciale.

© 2020 Eskamed SA

L'activité physique adaptée est au cœur de la thérapie du sport et en activité physique adaptée, qui vise à améliorer l'état physique et psychique des patients. La méthode comprend les spécialisations suivantes : « Maladies psychiques », « Orthopédie, traumatologie et rhumatologie » ainsi que « Maladies internes ».

Il est scientifiquement prouvé que l'activité physique est bénéfique pour la santé, voire que les fonctions physiques et mentales peuvent être maintenues et améliorées grâce à un mode de vie actif. Cela vaut pour les personnes en bonne santé comme pour celles qui souffrent de handicaps, de maladies chroniques ou de limitations dues à un accident, pour les personnes âgées comme pour celles qui ont des difficultés à s'intégrer socialement.

Une activité physique bien dosée active les forces propres du corps, le système immunitaire et hormonal et favorise ainsi la santé physique et psychique. Les thérapeutes du sport et en activité physique adaptée travaillent sur la base d'une approche bio-psycho-sociale, c'est-à-dire qu'ils intègrent dans leur analyse des facteurs biologiques, psychiques et sociaux. Le niveau biologique comprend le corps et son fonctionnement physiologique, ainsi que les troubles causés par exemple par une maladie ou un accident. Le niveau psychique comprend la pensée, les sentiments et les actions d'une personne. Et le niveau social comprend l'environnement et les conditions de vie. Ces différents facteurs sont en interaction dynamique et influencent l'apparition et l'évolution des maladies.

Rétablir, maintenir et renforcer les fonctions corporelles et la stabilité psychique, réduire les handicaps et élargir les possibilités d'activités et de participation sociale : tels sont les objectifs des mesures thérapeutiques. Pour ce faire, on ne tient pas seulement compte des possibilités individuelles, mais aussi de l'environnement et du contexte social.

 

© 2023 Eskamed SA

La thérapie respiratoire, appelée „vivre son souffle“, est un travail corporel global qui consiste à prendre conscience de sa respiration. Laisser venir son souffle sans l'influencer volontairement, le laisser aller sans le retenir et attendre jusqu'à ce qu'il revienne de lui-même, est la clé de cette méthode. La concentration de la personne et l'écoute attentive de ces fonctions respiratoires inconscientes, éveille sa sensibilité de perception. L'attitude d'écoute confiante et d'attention bienveillante permet de découvrir les lois de la respiration inconsciente sans l'influencer. Cela est notamment possible parce que les mouvements respiratoires – la dilatation des parois corporelles à l'inspiration et leur retour à la position initiale à l'expiration – sont perçus attentivement en même temps que les sensations qui les accompagnent. La personne se rend ainsi compte où sa respiration circule, où elle est gênée ou bloquée et où il en résulte des tensions ou des limitations.

Plus la personne maîtrise mieux la pratique de cette méthode et a une plus grande expérience de sa respiration, plus sa sensibilité de perception est affinée et éduquée, et sa faculté de se concentrer augmente également. En associant respiration et mouvement, elle prend conscience de l'importance de l'équilibre intérieur et de ses effets sur elle-même et sur l'environnement. Des exercices corporels faciles en position assise, debout, couchée ou en marchant stimulent la respiration naturelle et aident ainsi à en prendre conscience.

Les variantes actuelles de la thérapie respiratoire sont inspirées avant tout d'Ilse Middendorf et de Klara Wolf. Il existe également de nombreuses autres formes de thérapie respiratoire.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le training autogène n'est pas, à strictement parler, une méthode curative, mais plutôt une aide à la relaxation. Il a été développé il y a plus de 60 ans par le médecin allemand J. H. Schultz. Cette méthode de relaxation est très répandue de nos jours et généralement reconnue.

Son action est basée sur le relâchement des muscles, le ralentissement de la respiration ainsi qu'une amélioration générale du bien-être et de la faculté de concentration. Le training autogène permet de retrouver le calme et de se relaxer, et il peut être utilisé en complément de nombreuses autres thérapies.

Avez-vous des maux de tête? Ou des palpitations? Le niveau de base du training autogène comporte quatre exercices qui se concentrent sur la tête, le cœur, les voies respiratoires et les organes abdominaux. Les formules et suggestions agissent de manière ciblée sur les organes par l'intermédiaire du système neurovégétatif. Ce processus modifie différentes fonctions corporelles, mais aussi la faculté de perception et de réaction. Le training autogène en tant que tout est une méthode bien fondée, à haute valeur thérapeutique.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK

Le travail corporel aquatique est une forme de travail corporel, pratiqué dans de l’eau chaude. On utilise plus spécifiquement deux formes de traitement, le WATSU® (WaterShiatsu ou Shiatsu aquatique) et le WATA® (WasserTanzen ou danse aquatique).

Le WATSU® a été développé par Harold Dull, un maître-shiatsu américain. A la fin des années 1970, il est arrivé à Harbin Hot Springs en Californie, un centre du mouvement New Age, pour donner des cours de Shiatsu Zen. Les sources chaudes du lieu lui donnèrent l’idée de pratiquer ses techniques de shiatsu dans l’eau. Le résultat fut le « WaterShiatsu » une nouvelle technique thérapeutique. Au cours des 20 années suivantes, Harold Dull fonda son propre centre de thérapie et de formation et créa l’association WATSU, « Worldwide Aquatic Body Work Association (WABA) ». En 1993, Arjana C. Brunschwiler, une disciple de Harold Dull, et Peter Schröter, créèrent l’Institut pour le travail corporel aquatique IAKA (Institut für Aquatische Körperarbeit (IAKA) dans les alentours de Berne et popularisèrent  le WATSU®  en Suisse. Ce sont également eux qui, inspirés de la « Gentle Dance », une technique de danse ludique du professeur de danse John Graham, introduisirent en 1987 la méthode de « WasserTanzen » (WATA®). A partir du WATSU® et du WATA® une nouvelle méthode de travail corporel aquatique fut développée dans laquelle furent intégrés également d’autres concepts comme, par exemple, l’enseignement du mouvement de la « Spiraldynamik ».

Comme il a été créé à partir du Shiatsu Zen, le WATSU® contient des éléments du travail des méridiens, de massage et de mobilisation articulaire. Le WATA® contient principalement des mouvements rythmiques qui trouvent leurs origines dans la danse. Les deux formes de mouvements intègrent les dernières connaissances en matière de pédagogie du mouvement. De ce fait, le travail corporel aquatique, réunit des formes primitives des traitements traditionnels orientaux et des éléments de la promotion de la santé et du mode de vie occidentaux. On tire un maximum de profit  des propriétés de l’eau qui permettent des mouvements tridimensionnels, sans point d‘ancrage, qui seraient impossibles sur la terre ferme. En outre, l’élément « eau » génère des changements physiologiques dans le corps : la respiration s’approfondit et la pression hydrologique ralentit le pouls. La température de l’eau de 35 degrés Celsius, détend les muscles et les vaisseaux et abaisse le tonus musculaire. Les exercices effectués dans l’eau renforcent les organes et libèrent les blocages et les tensions au niveau physique, émotionnel et psychique. Entouré d’eau chaude, on peut retrouver, pendant le traitement, un lien avec la confiance instinctive prénatale et la développer consciencieusement. Cela active les forces vitales et la capacité d’auto-guérison des patients et promeut la santé, le bien-être et la qualité de vie.

© 2023 Eskamed SA

Le mot yoga signifie "tension", mais aussi "relaxation" et "jonction". Cette méthode ancestrale originaire d'Inde qui nous aide à libérer l'esprit en maîtrisant le corps englobe certaines postures corporelles et séquences de mouvements combinées avec des techniques respiratoires ciblées.

Les effets du yoga sur le corps, l'âme et l'esprit sont vastes et bénéfiques. Le yoga met l'accent avant tout sur la relaxation. Aucun mouvement ne doit être fait sans se relaxer avant et surtout après. Un autre élément important est l'intuition. Malgré les rapports étroits entre l'élève et son professeur et les instructions précises de ce dernier, l'élève doit également écouter son propre conseiller intérieur – qu'il s'agisse d'une voix, de pensées ou de sensations. Le yoga ne doit en aucun cas se limiter à un simple exercice corporel, mais toujours être un dialogue avec le cosmos, le divin.

Source: Guide thérapeutique de l'EGK